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Personnes âgées: repérage des risques de perte d’autonomie ou de son aggravation

L’ANESM vient de publier de nouvelles recommandations sur le «Repérage des risques de perte d’autonomie ou de son aggravation pour les personnes âgées».

Utiles pour la réflexion sur les pratiques mises en œuvre, pour la conduite de l’évaluation interne, ou encore pour préparer son évaluation externe, ces recommandations de bonnes pratiques professionnelles figuraient en 2015 dans les axes de travail de l’ANESM relatifs à la qualité de vie.

 

Les enjeux du repérage de perte d’autonomie

Reperage des risques de perte autonomie domicile

La proportion de personnes de plus de 60 ans ne cesse d’augmenter en France.

On estime même qu’elles seront plus de 23 millions en 2060 (dont plus de 12 millions de plus de 75 ans et 5,5 millions pour les plus de 85 ans).

La prévention et le bien vieillir trouvent donc toute leur importance, pour permettre à ces personnes de conserver leur autonomie et retarder leur entrée dans la dépendance.

L’un des objectifs de la loi d’adaptation de la société au vieillissement est d’ailleurs de faciliter le soutien et le maintien à domicile des personnes âgées.

Il s'agit également d’améliorer la prévention et l’accompagnement de la perte d’autonomie.

Le programme de travail de l’ANESM vise à faciliter le repérage de la perte d’autonomie ou son aggravation par les établissements et services sociaux et médico-sociaux.

 

Un programme de travail à destination des services à domicile, EHPAD et résidences autonomie

Outre le volet domicile (SAAD) qui fait l’objet de cette publication, paraîtront prochainement un volet à destination des EHPAD (voir ici) et des résidences autonomie.

Ces nouvelles recommandations visent à identifier quels sont les grands facteurs de risque de perte d’autonomie ou de son aggravation, permettant ainsi aux professionnels à domicile d’être attentifs à ceux-ci, pour limiter leurs conséquences, et assurer la meilleure qualité de vie possible pour la personne âgée.

Elles s’adressent tout particulièrement aux professionnels non diplômés ou disposant d’un diplôme de niveau V (Auxiliaire de vie, aide-soignant, aide-médico-psychologique, assistant de soins en gérontologie, etc.).

L’ANESM souhaite également qu’au-delà d’une appropriation de ces recommandations de bonnes pratiques par les professionnels concernés, celles-ci puissent aussi servir de support d’échange avec les usagers ou leur entourage.

 

Des recommandations mais aussi des outils pratiques

La recommandation comprend quatre chapitres.

Le premier chapitre concerne la mise en place d’un dispositif de veille pour identifier les nouveaux besoins des personnes accompagnées.

Le second chapitre concerne le partage de l’analyse des signes repérés des risques de perte d’autonomie.

Le troisième chapitre concerne plus particulièrement la mise en place de réponses adaptées en cas de signes de perte d’autonomie ou d’aggravation de celle-ci.

Enfin, le dernier chapitre s’intéresse à l’appropriation de ces recommandations.

 

outil de reperage des risques de perte autonomie

Au-delà de la recommandation proprement dite, l’ANESM a également publié un outil de repérage des risques de perte d’autonomie ou de son aggravation.

La grille, documentée par les intervenants, vise à repérer les changements (situation, comportement, environnement) de la personne âgée ou de son aidant.

Il s’agit ainsi de signaler au responsable de secteur une situation à risque, permettant de réajuster le projet personnalisé ou initier la mise en place de soins adaptés en concertation avec le médecin traitant.

La mise en place de cet outil permet donc de systématiser la traçabilité de ce type d’informations, et prévenir ainsi les risques de perte d’autonomie ou d’aggravation.

Ces recommandations de bonnes pratiques professionnelles comprennent également d’autres outils pratiques, comme une fiche permettant d’«évaluer ses activités et la qualité des prestations délivrées».

 

Sept fiches repères sont également présentes, reprenant les thématiques principales de repérage des risques de perte d’autonomie.

Elles portent sur la mauvaise nutrition, dénutrition et déshydratation, les chutes, les risques liés à la prise des médicaments, la souffrance physique et psychique, les troubles du comportement et cognitifs, le risque sur la santé des aidants.

Des grilles de lecture à travailler en équipe sont également présentes.

 

Pour en savoir plus: Repérage des risques de perte d’autonomie ou de son aggravation pour les personnes âgées

 

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