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Initier un système d’information PAERPA (Personne âgée en risque de perte d’autonomie ) sur son territoire

Initier un systeme dinformation PAERPA

L'ANAP vient de publier "Initier un système d’information PAERPA sur son territoire - Prérequis". Ce guide a été rédigé en tenant compte du retour d’expériences des neuf ARS expérimentatrices au projet PAERPA.

Le projet « Personne âgée en risque de perte d’autonomie » (PAERPA) vise à optimiser et fluidifier les parcours des personnes âgées de 75 ans et plus en perte d’autonomie.

La bonne circulation de l’information entre l’ensemble des acteurs de la prise en charge, qu’ils soient professionnels de santé en ville, à l’hôpital ou intervenants au domicile de la personne âgée, est un élément clé de cette fluidification. À ce titre, les systèmes d’information (SI) jouent un rôle majeur dans les projets pilotes PAERPA mis en place dans les 9 territoires retenus.

Le cahier des charges national PAERPA recense une pluralité d’outils à mobiliser afin d’assurer cette continuité et qualité de la prise en charge de la personne âgée :

- l’annuaire ou le répertoire opérationnel des ressources pour l’orientation des patients ;

- la messagerie sécurisée de santé et le DMP pour l’échange et le partage des 4 documents de synthèses dématérialisés (plan personnalisé de santé, volet de synthèse médical, dossier de liaison d’urgence, compte rendu d’hospitalisation) ;

- le dossier pharmaceutique, les outils pour la mobilité des professionnels au domicile ;

- les outils de télémédecine et les outils de la coordination territoriale d’appui.

Cette publication présente dans un premier temps les grands principes qui orientent toute réflexion sur la notion de parcours de santé, et la façon dont ils structurent la réflexion sur les systèmes d’information à mettre en place dans le cadre d’un projet PAERPA.

Dans un second temps, le guide précise les enjeux d’articulation entre le pilotage, l’organisation métier, l’organisation des fonctions support, l’organisation de l’évaluation et l’organisation des systèmes d’information.     

 

Initier un système d’information PAERPA sur son territoire - Prérequis

 

Rapport 2013-2014 de l’observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS)

L’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) présente trois études dans son rapport 2013-2014.
Leur objet commun est d’apporter un éclairage concret à la question, souvent évoquée de façon théorique et politique, de la régulation démographique des professionnels de santé en France : sont successivement abordés le numerus clausus de quatre professions de santé, la situation démographique des chirurgiens-dentistes, enfin le bilan de la filiarisation des épreuves classantes nationales intervenue en 2010.

ONPDS rapport 2013 2014  

S’agissant du numerus clausus, sa mise en œuvre est analysée depuis sa création pour les médecins, les pharmaciens, les chirurgiens-dentistes et les sages-femmes.

Ce panorama comparatif et historique, outre qu’il pointe d’importantes différences entre les professions dont les caractéristiques et les problèmes structurels sont trop souvent assimilés, permet de dresser plusieurs constats.

Certains objectivent des critiques fréquemment émises, telles que l’absence de perspectives claires en matière d’organisation de l’offre de soins (en définissant qui doit faire quoi) et la gestion en dents de scie et à très court terme d’un instrument puissant mais dont les effets sont différés.

D’autres constats mettent en évidence des phénomènes plus récents : d’une part, les divergences importantes, au moins pour les médecins et les chirurgiens-dentistes, entre les projections d’effectifs réalisées ces dernières années et la situation observée ; d’autre part, et cela explique en partie le constat précédent, l’influence sur la démographie du nombre croissant de professionnels de santé titulaires d’un diplôme étranger qui exercent dans notre pays.

Ce sont ces constats qui conduisent aujourd’hui à s’interroger sur l’intérêt de maintenir le numerus clausus et militent, en tout cas, en faveur d’un travail approfondi sur la nécessaire adaptation de cet outil de régulation.     

 

Rapport 2013-2014 de l’observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS)

 

L’état de santé de la population en France - Édition 2015

Etat de sante population 2015

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie la 6e édition du rapport sur l’État de santé de la population en France, rédigé avec l’ensemble des producteurs de données.

À travers plus de 200 indicateurs, ce panorama détaillé de la santé conjugue approches par population, par déterminants et par pathologies, illustrant l’état de santé globalement favorable des Français.

Il met également en lumière les principaux problèmes de santé auxquels sont confrontées les politiques publiques, dont les inégalités sociales de santé.

Mortalité, espérance de vie à la naissance ou à 65 ans, mortalité cardio-vasculaire : au regard de ces grands indicateurs, l’état de santé en France se révèle globalement favorable, comparé aux autres pays développés.

Les Français vivent toujours plus longtemps, même s’ils souffrent davantage de pathologies chroniques et d’incapacités fonctionnelles, conséquences de ce vieillissement de la population.

Mais ce bon diagnostic est à nuancer par l’existence de disparités persistantes, notamment entre les femmes et les hommes, entre les régions et entre les différentes catégories sociales.

 

Rapport : L’état de santé de la population en France - Édition 2015 

 

Les dépenses d’aide sociale départementale en 2013 : une croissance largement soutenue par le RSA

    Depenses aides sociales departementales 2013           

Le dernier numéro "Études et résultats" (n° 905, février 2015) indique qu'en 2013, les dépenses nettes d’aide sociale des conseils généraux s’élèvent à 33,9 milliards d’euros, dont 32,1 milliards en France métropolitaine, soit une hausse de 2 % en euros constants par rapport à 2012 et de près de 10 % depuis 2009. 

Près de 8,7 milliards d’euros sont consacrés aux dépenses nettes liées au revenu de solidarité active (RSA) socle et au RSA socle majoré, aux contrats uniques d’insertion et aux anciens dispositifs du revenu minimum d’insertion.

Elles représentent 30 % des dépenses consacrées aux quatre principales catégories d’aide sociale. 


  

L’aide sociale à l’enfance et l’aide sociale aux personnes âgées en constituent chacune 24 %. S’élevant à 7,1 milliards d’euros en 2013, les dépenses consacrées à l’enfance ont progressé de 1 % en euros constants en un an.

Cette hausse est imputable à l’augmentation du nombre de bénéficiaires (+2 %). À l’inverse, les 7 milliards de dépenses nettes destinées aux personnes âgées sont en léger recul en 2013 (-0,4 %). Ils sont pour une large part dédiés au financement de l’allocation personnalisée d’autonomie.

Enfin, les 22 % restants concernent les dépenses nettes d’aide sociale destinées aux personnes handicapées (6,3 milliards d’euros), en hausse de 3 % par rapport à 2012.

 

Référence : Élise Amar, 2015, « Les dépenses d’aide sociale départementale en 2013 : une croissance largement soutenue par le RSA », Études et Résultats, n°905, Drees, Février.

 

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